dimanche 13 novembre 2011

des news... enfin



Que de mésaventures depuis notre dernier post… il y a tellement à raconter que je ne sais pas par où commencer.
Bon aller, on va faire les choses par ordre chronologique, c’est peut être le plus simple!
Nous avons passé une dizaine de jours à Rabat car un coup de vent a levé une grosse houle d’ouest rendant la sortie du port impraticable.

Nous avons donc pris notre mal en patience et décidé de louer une voiture pour aller faire un tour du côté de Marrakech.  Les marocains sont formidables! Le mercredi, la voiture n’était pas disponible pour le lendemain. Nous nous résignons à abandonner le projet mais le jeudi matin à 11h, Stéphane, du cata Modus Vivendi, vient nous voir pour nous dire que la voiture de location nous attend! Re-changement de programme, nous préparons tout notre barda et à midi moins le quart, nous décollons… bon ok, il y a deux heures trente de route mais bon, nous sommes motivés, il parait que Marrakech est magnifique! Une fois encore, les enfants, y compris (surtout?) Jérémy, font preuve d’une adaptabilité à toute épreuve : on mange à l’arrache dans la voiture, on échange de places en cours de route pour donner le petit pot et les fruits, et arrivés au dernier péage, comble du comble, on n’a pas assez de monnaie pour payer, et ils ne prennent pas la carte bleue…. C’est pas grave, c’est le Maroc et on nous fait cadeau du dirham manquant!

Les deux heures trente de route se sont avérées être plutôt trois heures mais qu’importe, nous avons pu admiré tout au long de la route le paysage, passant d’un front de mer vert et peuplé, plutôt moderne à un désert aride, entrecoupé de quelques oasis où les culures se développe au milieu du désert, avec en ligne d’horizons, le debut de l’atlas. Pas de routes, peu (très peu…) de villages et les gens qui se déplacent à dos de mulet… il semble que la vie a très peu changé aucours du siècle dernier pour les habitants du désert. Mais en périphérie des grandes villes, telles que Rabat ou Casablanca, de véritables bidonvilles témoigne de la pauvreté d’une certaine catégorie d’habitants.

Enfin, nous voilà à Marrakech… Que c’est beau! Nous ne regrettons pas ces trois heures de route! Les ocres des bâtiments se mélangent au vert des palmiers, les calèches croisent les grosses berlines, les magasins européens comme Mango ou Etam côtoient les souk et les bouibouis! Nous nous garons à quelques minutes de la place Djamma el Fna, classée au patrimoine mondiale de l’humanité, et nous voila partis dans un dédale de rues, à la recherche du souk.

Arrivés sur la fameuse place, nous ne savons plus où donner de la tête :  charmeurs de serpents, dresseurs de singes, tatoueuses au henné, épices… tout se mèle dans une joyeuse cacophonie! Les enfants se resserrent autour de nous et s’accrochent  à la poussette de Jérémy. Il y a tellement de monde ! Notre bébé a sa première terreur : une calèche est passée à coté de nous au grand trot. S’en est trop pour notre mimi qui hurle à la vue de ces deux énormes monstres lui arrivant dessus à toute vitesse!

Quand nous pénétrons dans le souk, le dépaysement est total… les étoffes chatoyantes se mélangent aux épices, aux babouches, aux sacs, à la vaisselle, aux cuivres…  c’est un festival de couleur et d’odeur, et nous sommes subjugués. Au milieu de la foule se faufilent des mobylettes roulant à toutes brazingues, et des hommes tirant de grosses chariottes… surréaliste! il nous faut prendre garde car ils n’hésiteraient pas à nous rouler sur les pieds!

Un homme nous fait découvrir milles senteurs et produits naturels, qu’utilisent les berbères au quotidien

Après un thé à la menthe dans un café surplombant la place, nous hésitons à manger un bout sur place, mais finalement, nous pensons aux enfants qui risquent d'être malades car pas habitués, et on décide de rentrer.

Sur le parking, un gars nous fait signe que l'on peut reculer ( la rue est déserte!) et nous réclame ensuite 5 dirhams pour le parking! la bonne tactique! pas de chance pour lui mais nous sommes à sec! nous passons donc pour des sales radins d'européens mais nous nous en allons! c'est un peu gros quand même :)

Le retour est rude mais à 21h, nous sommes de retour sur notre bâteau, fatigués mais ravis de cette escapade.

Le vendredi sera consacré au rangement du bateau, car ça y est, le port réouvre demain et tout le monde appareille (18 bateaux!).

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