vendredi 18 novembre 2011

Cool, cool la vie à Graciosa :)


Aujourd'hui, je vais essayer de vous faire partager un peu notre quotidient sur Graciosa, où la vie s'écoule tranquille.

Le matin, nous nous levons vers les 7h30... enfin, Jérôme et les enfants se lèvent vers 7h30, et moi je traine au lit avec Jimmy jusqu'à 8h00. En bon Français que nous sommes, Nico et Jérôme vont chercher le pain et je prépare le reste du petit dej et le bib pour Jérémy.
Après le petit déj, Nico s'en va chez la voisine pour faire son CNED (ça passe mieux quand ce n'est pas Papa ou Maman!) et Marine se met au boulot de son côté. Jérémy joue un peu puis va faire une petite sieste.

Vers les midi, je lance le repas. C'est toute une entreprise car Jérémy mange maintenant du maison ! il y a donc multiplication de casseroles, de mixer à main, de vaisselle... mais c'est un tel plaisir de le voir ouvrir grand son bec ! un vrai petit gourmand, et ça reste beaucoup plus économique que les petits pots !
Ensuite, tout dépend : apéro et/ou repas!

L'après midi, Jérémy dort encore pendant que nous dégustons notre petit café au soleil. A son réveil, nous partons balader: plage, volcans, village... on a l'embarras du choix!
De retour au bateau vers les 18h30 19h00, c'est l'heure de la douche pour les petits. On a trouvé une astuce pour avoir une douche chaude même s'il n'y a pas d'électricité au quai : on fait chauffer l'eau au gaz, et on remplit le pulverisateur avec. Une pomme de douche scotchée au bout et on se douche à cinq avec 10l de flotte, chaude, s'il vous plait! le grand luxe!

Ensuite ... apéro et/ou repas!
Vous l'avez compris, l'apéro dépend de la présence de copains voileux dans le coin... ce qui arrive plutôt souvent, il faut bien l'avouer, puisqu'à chaque arrivée d'un nouveau bateau on se fait de nouveaux amis, et à chaque départ... et bien il faut bien se dire au revoir... et entre temps on partage nos expériences, nos projets... etc...

Le soir après le repas, on couche le Mimy et les enfants ont droit à un petit dessin animé s'ils ont été sages. Après, il nous arrive d'aller faire un tour au cybercafé pour vérifier les mails. On prévient les voisins de quai qui jette un oeil, et on emmène la VHF portable. Marine garde alors ses frères et nous appelle si besoin est par VHF : "Maman, maman, maman, Marine appelle". L'autre soir, quand nous sommes rentrés, tout le monde était couché... dans notre couchette!

Voilà une journée type chez les Loustics! Bien sûr, comme tout le monde on a en plus la lessive (je fais 4 machines quand vous n'en faites qu'une!), les couches lavables une par une, le ménage (à 4 pattes avec la pelle et la balayette!), la cuisine... etc... mais bon rien de terrible! A Rabat, un jour que je pestais contre ces saletés de lessives et ce bateau qu'il fallait toujours ranger (grrrrrrrrrr !!), Carla, une amie américaine, m'a fort justement fait remarquer qu'elle aussi ça la barbait, mais que nous n'étions pas en vacances, qu'on vivait comme ça et que si on avait une maison, il nous faudrait également faire la lessive, le ménage et le rangement...  tellement évident... mais pourtant il a fallu qu'elle me le dise pour que j'en prenne conscience et que je m'y mette de moins mauvaise grâce!

La vie de voyageur est vraiment sympa! Nous rencontrons de nombreux français sur les quais, mais pas que ! Apparement, 80% des voyageurs sont des français! ça aide, pour les conversations ! un peu d'anglais, d'espagnol et d'allemand en plus et on se débrouille avec à peu près tout le monde :)
Thierry et Muriel, nos voisins de quai font partie de la catégories des heureux voyageurs. Bretons d'adoption, ils sont partis l'été dernier et prévoient une traversée pour l'an prochain. Catherine et René, eux, ont largué leurs amarres il y a trois ans pour la deuxième fois, sans date de retour prévue! Carina et Stephan sont partis de Suède l'an dernier. Ils attendent la fin de l'année scolaire de leurs enfants Malte et Tilde, scolarisés sur Graciosa, pour reprendre la mer. Joseph a mis 13 ans à construire son bateau dans son jardin. Il a pas mal bourlingué avec son épouse Gaby, et laisse maintenant leur bateau à Graciosa à l'année. Ils y reviennent à chaque congé. Erik et Rachel ont acheté leur cata en Grèce. Après avoir bourlinguer avec leur cinq enfants trois ans en méditerranée, ils rentrent aux Etats Unis via l'Afrique puis les Caraïbes avec un petit mousse de plus, né au Liban il y a un peu plus d'un an.

Nos amis des cata, eux, sont déjà presque tous rendus au Cap Vert et se préparent à traverser prochainement. Nous espérons les retrouver à la Martinique!

Maintenant, il faut également que je vous parle un peu de Jérémy...

Jérémy, alias Jimmy, alias Mimy, a eu 8 mois le 8 novembre. C'est fou les progrés qu'il a fait en quelques jours à peine!

A Rabat il ne tenait pas assis, et machouillait tout ce qui lui tombait sous la main pour se faire les dents.
En attendant Jérôme à l'hôpital, j'ai bien vu que ses dents étaient proches... Et d'un coup, la semaine dernière, en trois jours, il nous a sortis deux dents sans qu'on s'en aperçoive : pas de pleurs, ni de fièvre, ni de fesses rouges ni rien du tout! la troisième est en train de percer, accompagnée d'une petite crève! on mouche on tousse, mais toujours avec le sourire!
En parallèle, il s'assoie maintenant tout seul, et je le retrouve assis dans son lit, tout fier de lui. Quand on le laisse jouer à l'avant, il se met en appui sur ses bras, se redresse tout seul et se tient debout sur ses petites jambes ! l'envers du décor, c'est bien sûr qu'il faut avoir l'oeil sur lui en permanence car il a vite fait de benner en avant, en voulant se lâcher par exemple!
Debout, il nous tient les mains et lance ses pieds pour marcher! C'est vraiment drôle de voir ce petit bout d'homme qui veut aligner ses premiers pas alors qu'il tient à peine sur ses jambes! Ca va tellement vite ces petites bêtes!

Voilà, vous savez à peu près tout de notre vie du moment. Vous le voyez, c'est tranquille tranquille. On prend le temps de vivre et de voir grandir nos enfants. On rencontre beaucoup de gens, de toutes nationalités, de tous milieux, de tous horizons. C'est vraiment passionant de discuter avec les uns et les autres et de comparer nos expériences. Le mal de mer est alors vite oublié!

@ très vite, tout le monde!!

dimanche 13 novembre 2011

"Graciosa" ou "Là où ça se gâte"

Nous voilà donc enfin au mouillage, après 3 jours et demi et 4 nuits de navigation.


Le mouillage est sensé être abrité et nous mettons l'annexe à l'eau pour nous degourdir les jambes. Nous sommes heureux, nous aussi, d'avoir retrouvé nos amis les cata. Nous convenons de faire un apéro géant sur la plage vers les 19h30, selon le principe du "chacun amène un truc". 


Bon, en fait d'apéro, à 20h, il fait nuit noire et le vent est bien monté. Tout le monde s'est dégonflé et nous restons bien au chaud dans nos bateaux, à surveiller le vent, qui fait comme la petite bête : ça monte, ça monte...( et rappelez vous : ce n'est pas abrité du sud ouest... ) 


A 2h00 du matin, Jérôme met son survet, sa casquette et ses blanches baskets, et le voilà sur le pont pour le reste de la nuit, à surveiller que nous ne rippons pas. 
Juste en dessous de lui, dans la cabine arrière, je ne dors guère non plus... Au petit matin, nos amis les catas décollent tous les uns derrière les autres. Pour notre part, nous sommes claqués et n'avons ni envie de reprendre la mer, ni envie de laisser Graciosa aussi vite. Après une petite discussion avec les voisins et un check de la météo, nous décidons de rester : notre mouillage tient bien et ça tourne au nord dans la journée.


Pourtant plus la journée passe, plus c'est inconfortable : la houle s'et levée et Loustic tire sur sa chaîne et saute dans les vagues. Pauvre de moi... me voilà à nouveau malade... au mouillage! 
Dans l'après midi nous décidons donc de bouger de l'autre côté du détroit, derrière la digue du port. En voilà une bonne idée! nous sommes ENFIN abrité! Mon homme a pitié de moi et m'emmène faire un tour du côté du plancher des vaches avec mes trois loustics, pendant qu'il remet le bateau en ordre.


Graciosa est vraiment très sympa. Le petit port avec ses petits cafés, ses barques... une boutique de location de vélo me donne l'idée de faire le tour de l'île à bicyclette. Mais avec ce vent pas question de laissé Loustics tout seul au mouillage. Je demande donc au maître de port s'il y a des places dispo au port. Au début, c'est un non catégorique, il n'y a pas de place. Mais finalement, après palabres, nous avons la promesse qu'en cas de départ prématuré, la place sera pour nous. Il nous faut passer demain matin. 


Aussi le vendredi, pendant que je fais le cned aux enfants, Jérôme file au port, pour voir s'il une place s'est libérée. Et c'est le cas! Youpi! Branle bas de combat : Jérôme a vu l'emplacement en annexe, on prépare la manoeuvre, les pare-battages sont en place. Tout devrait bien se passer.
C'était sans compter cette saleté de vent qui souffle toujours, et qui nous pousse en travers sur la bateau d'à côté. Jérôme se reprend à deux fois pour mettre Loustic dans l'axe, mais le vent souffle trop et Loustic est trop lourd...une raffale le plaque littéralement sur le voisin, dont le support de survie, vide dépasse du balcon et se coince dans nos filières! en essayant de nous décoincer, mon homme se prend le poignet entre les deux bateaux qui poussent... CRAC : son poignet vient de se briser net! 
Je finis d'amarrer Loustics avec l'aide des voisins de quai qui sont tous venus aider à la manoeuvre, pendant que mon homme se tord de douleur sur le quai... le poignet fait autant mal que le moral : ce n'était vraiment pas l'année à se casser un poignet.


Nous finissons la journée aux Urgences d'Arréciffe, sur Lanzarotte. Verdict : Radius et cubitus cassés! C'est une fracture d'enfant, en compression, très rare chez les adultes! La fracture est réduite et Jérôme plâtré. Il  devra passer une radio de contrôle dans quinze jours. Avec un peu de chance, rien n'aura bougé et nous en seront quittes pour un mois de plâtre et un mois de rééducation. Cela nous mènera en janvier, la traversée sera encore possible. Si ça bouge, il faudra alors opérer pour poser des broches... nous aviserons alors pour la suite du projet.


Nous restons positifs : Graciosa est très sympa, de même que ses habitants, et le port n’est vraiment pas cher ( 7€ la journée). Il y a vraiment pire comme endroit pour rester coincés! Nous allons  peut etre essayer de mettre les enfants à l’ecole, pour les deux mois à passer ici. Ils pourront se faire des petits copains, et apprendre quelques rudiments d'espagnol!





Rabat - Les Canaries : une traversée éprouvante

Nous appareillons donc samedi après midi aux alentours de 16h pour une traversée de 400 milles.

La sortie de la Marina se passe bien mais reste impressionnante : il nous faut suivre le bateau pilote dans la trace pour ne pas être trop prêts des deux brises lames à l'entrée de l'oued. les vagues sont malgré tout bien grosses et loustics monte puis redescends sa série de quatre grosses avant d'être totalement sorti! enfin, nous voila dehors! Bien que les conditions soient meilleures que le reste de la semaine, une houle d'ouest persiste et se croise avec la houle de la côte : ça bouge, ça bouge, mais le vent est bon et nous filons nos 6 noeuds!

Quand la nuit tombe, c'est une autre musique. Nous avons eu beau nous écarter de la côte, nous ne sommes pas encore assez loin et notre horizon est barré d'un multitude de loupiottes vertes, rouges, blanches... nous allons connaitre les joies du slalom entre les filets! notre flotille de voiliers s'éparpille dans la nuit et chacun a sa tactique.
La nôtre a consisté à se mettre dans le sillage du voilier devant... s'il y a des filets, il les prendra avant nous... pas sympa mais efficace : au bout d'une demi heure, il nous fait de grands signaux pour qu'on s'écarte car il s'est pris dans un filet! Mais bientôt, la roue tourne et nous voilà nous aussi immobilisés, à faire de grand signes au voilier derrière nous qui se déroute à son tour... et oui, nous ne sommes pas les seuls à avoir adopté la solution du parasite!

les pêcheurs marocains sont furax, d'autant plus qu'en venant voir comment se présente l'affaire, il se prend lui aussi dans son filet... malheureusement, la seule solution est de couper. Nous repartons, désolés d'avoir abîmé l'outil de ces pauvres gens, qui sont obligés de sortir au milieu de la nuit dans des barques de deux mètres en plein ocean pour survivre, pendant que nous voyageons pour notre seul plaisir.

Cette première nuit est éprouvante : le stress des filets, doublé d'un début de mal de mer... Pour couronner le tout, Jérôme a mangé une pomme sans la peler... grosse erreur quand on achète les fruits au souk... il sera malade le reste du voyage!

Marine et Nicolas ne sont pas épargnés! Ma poulette est toute blanche et n'arrive rien à avaler... Nico est stoïque : malade, il vomit, puis retourne se voir un petit film!

Quant à moi, je me fais peine! moi qui me targuait de n'être que très rarement malade... une vraie paillasse! je me bouge car il faut malgré tout s'occuper de l'intendance, mais franchement, c'est rude!

Seul Jérémy semble épargné! il a l'air ravi d'avoir retrouvé son petit traintrain de marin : debout 8h, bibib, il joue puis fais sa sieste de 10 à 12h, puis casse croute. il rejoue, redort, goute vers les 16h30, joue encore, mange à 19h30 et au lit... ce gosse est vraiment merveilleux et son sourire me redonne courage, malgré ce mal de mer qui va crescendo!

Sur les quatre jours de traversée, nous avons marché à la voile trois jours durant, parfois appuyé au moteur. La technique des deux génois tangonnés s'avère très efficace et nous l'abandonnons seulement quand elle nous dévie vraiment trop de notre cap!

Enfin après quatre nuit, au petit matin, les Canaries se profilent à l'horizon. "Terre en vue, terre en vue!" les enfants sautent partout et sont ravis : la traversée touche à sa fin et ils vont retrouvés leur petits copains. En effet, tout le monde s'est donné rendez vous sur l’île de Graciosa, au nord de Lanzarotte, au mouillage de la baie des français.

Juste avant d'arriver, le traceur de carte ne capte plus le satellite et l'ordi de nav plante... la perspective de faire l'arrivée à l'ancienne me remet le mal de mer, alors que tout le monde se sent mieux! heureusement Jérôme met l'ordi en charge et tout rentre dans l'ordre!

L'Estrecho del Rio, entre les deux îles, s'ouvre devant nous. Nous avons mis le moteur, car le vent a monté, mais en plein dans notre nez! Les enfants ont assez attendus ( et moi aussi !) et plutôt que de tirer des bords, nous préférons tracer tout droit!

Une petite inquiétude me titille : ça souffle sud - sud ouest et la baie des français n'est pas protégée pour ce vent.  Nous contactons les amis qui nous rassurent : ils n'y a que 6 noeuds au mouillage. Le détroit fait venturie et ça souffle moins qu'il ne semble.

Enfin, à 13h30, nous jetons l'ancre... et je suis toujours malade!

des news... enfin



Que de mésaventures depuis notre dernier post… il y a tellement à raconter que je ne sais pas par où commencer.
Bon aller, on va faire les choses par ordre chronologique, c’est peut être le plus simple!
Nous avons passé une dizaine de jours à Rabat car un coup de vent a levé une grosse houle d’ouest rendant la sortie du port impraticable.

Nous avons donc pris notre mal en patience et décidé de louer une voiture pour aller faire un tour du côté de Marrakech.  Les marocains sont formidables! Le mercredi, la voiture n’était pas disponible pour le lendemain. Nous nous résignons à abandonner le projet mais le jeudi matin à 11h, Stéphane, du cata Modus Vivendi, vient nous voir pour nous dire que la voiture de location nous attend! Re-changement de programme, nous préparons tout notre barda et à midi moins le quart, nous décollons… bon ok, il y a deux heures trente de route mais bon, nous sommes motivés, il parait que Marrakech est magnifique! Une fois encore, les enfants, y compris (surtout?) Jérémy, font preuve d’une adaptabilité à toute épreuve : on mange à l’arrache dans la voiture, on échange de places en cours de route pour donner le petit pot et les fruits, et arrivés au dernier péage, comble du comble, on n’a pas assez de monnaie pour payer, et ils ne prennent pas la carte bleue…. C’est pas grave, c’est le Maroc et on nous fait cadeau du dirham manquant!

Les deux heures trente de route se sont avérées être plutôt trois heures mais qu’importe, nous avons pu admiré tout au long de la route le paysage, passant d’un front de mer vert et peuplé, plutôt moderne à un désert aride, entrecoupé de quelques oasis où les culures se développe au milieu du désert, avec en ligne d’horizons, le debut de l’atlas. Pas de routes, peu (très peu…) de villages et les gens qui se déplacent à dos de mulet… il semble que la vie a très peu changé aucours du siècle dernier pour les habitants du désert. Mais en périphérie des grandes villes, telles que Rabat ou Casablanca, de véritables bidonvilles témoigne de la pauvreté d’une certaine catégorie d’habitants.

Enfin, nous voilà à Marrakech… Que c’est beau! Nous ne regrettons pas ces trois heures de route! Les ocres des bâtiments se mélangent au vert des palmiers, les calèches croisent les grosses berlines, les magasins européens comme Mango ou Etam côtoient les souk et les bouibouis! Nous nous garons à quelques minutes de la place Djamma el Fna, classée au patrimoine mondiale de l’humanité, et nous voila partis dans un dédale de rues, à la recherche du souk.

Arrivés sur la fameuse place, nous ne savons plus où donner de la tête :  charmeurs de serpents, dresseurs de singes, tatoueuses au henné, épices… tout se mèle dans une joyeuse cacophonie! Les enfants se resserrent autour de nous et s’accrochent  à la poussette de Jérémy. Il y a tellement de monde ! Notre bébé a sa première terreur : une calèche est passée à coté de nous au grand trot. S’en est trop pour notre mimi qui hurle à la vue de ces deux énormes monstres lui arrivant dessus à toute vitesse!

Quand nous pénétrons dans le souk, le dépaysement est total… les étoffes chatoyantes se mélangent aux épices, aux babouches, aux sacs, à la vaisselle, aux cuivres…  c’est un festival de couleur et d’odeur, et nous sommes subjugués. Au milieu de la foule se faufilent des mobylettes roulant à toutes brazingues, et des hommes tirant de grosses chariottes… surréaliste! il nous faut prendre garde car ils n’hésiteraient pas à nous rouler sur les pieds!

Un homme nous fait découvrir milles senteurs et produits naturels, qu’utilisent les berbères au quotidien

Après un thé à la menthe dans un café surplombant la place, nous hésitons à manger un bout sur place, mais finalement, nous pensons aux enfants qui risquent d'être malades car pas habitués, et on décide de rentrer.

Sur le parking, un gars nous fait signe que l'on peut reculer ( la rue est déserte!) et nous réclame ensuite 5 dirhams pour le parking! la bonne tactique! pas de chance pour lui mais nous sommes à sec! nous passons donc pour des sales radins d'européens mais nous nous en allons! c'est un peu gros quand même :)

Le retour est rude mais à 21h, nous sommes de retour sur notre bâteau, fatigués mais ravis de cette escapade.

Le vendredi sera consacré au rangement du bateau, car ça y est, le port réouvre demain et tout le monde appareille (18 bateaux!).